A-hed an Eñvor / Le Fil de la Mémoire est un ensemble de dessins, pastels et photographies de Bretonnes en costumes traditionnels. Cela a commencé à l'été 1991, par des photographies prises lors de la Fest Er Blead à Plœmel où je fus présent un peu par hasard. 
Par la suite, ces photographies ont inspiré des dessins et m'ont poussé dans ce registre, peu courant. Depuis 1991, chaque année (sauf en 2020 et 2021), une moisson de photographies est réalisée afin, notamment, de me faire une photothèque dont certains éléments pourraient m'inspirer.
A ce jour, il existe une centaine de dessins et pastels.
En 2004, eut lieu la première exposition en Bretagne.
Depuis, l'histoire continue.
2022 fut une sorte de retour non pas aux sources mais à la source. Le Fil de la Mémoire fut cette année le fil d'Ariane pour trouver, d'une certaine manière, le chemin du retour (an distro), là où tout a commencé, à Plœmel...
Depuis, une autre époque commence.

Le logo de la collection a également changé depuis la dernière exposition. Il s'agit à présent d'un corbeau. Selon Claude Lévi-Strauss, cet oiseau est considéré comme un médiateur entre la vie et la mort. Le passé et le présent? C'est également un animal connu pour sa grande mémoire. Il se tient sur un crayon et une plume et symbolise deux de mes passions, le dessin et l'écriture.

Quant à sa couleur, inhabituelle, elle est une allusion à la bande dessinée Bran Ruz - Corbeau Rouge - d’Alain Deschamps (scénario) et Claude Auclair (dessin), qui s’inspire de la légende celtique de la ville d’Ys, éditée en 1981, soit dix ans avant le début de la collection, et année de naissance des Danserion Bro Plenuer (cfr. liens externes).


Ph. JACQUERY
15 octobre 2022
Une partie de la collection qui va se développer en parallèle consiste en des portraits inspirés de photographies de cette période qu'on appelle la "belle époque". Portraits pour la plupart anonymes, choisis d'abord pour la beauté du modèle, ensuite parce que ces photographies sont encore dans le cadre de la vie privée emprunts des codes de la peinture, loin des diktats de l'instantanéité actuelle des selfies. La photographie dont le coût se démocratisera progressivement n'en reste pas moins un "investissement". Ceux qui ont connu l'argentique se souviendront que le prix de la pellicule, additionné à celui de son développement, puis de celui du tirage sans forcément être certain du résultat ne manquait pas d'inciter à réfléchir par deux fois avant d'appuyer sur le bouton ou d'aller chez le photographe...
Quoiqu'il en soit, selon l'importance de l'augmentation du nombre d'œuvres dans cette partie, il n'est pas impossible à terme qu'un autre site lui soit consacré entièrement.
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